BASKET : LA CHINE FAIT LE FORCING POUR ATTIRER LES STARS NBA

3 000 000 de dollars par mois pour Kobe Bryant, 2 000 000 pour Chris Paul, Carmelo Anthony et Dwyane Wade, 1 500 000 pour Dirk Nowitzki. Voilà ce que les clubs chinois proposaient à différents joueurs NBA afin de rejoindre leur championnat, selon la presse chinoise.

Les négociations étaient tellement avancées que les agents discutaient déjà de l’hébergement de leurs joueurs et des frais pour engager des gardes du corps. Mais tout s’est refroidi lorsqu’on a appris que la CBA envisageait d’instaurer différentes règles afin d’empêcher l’arrivée massive de joueurs NBA.

Peu importe, car les propriétaires chinois veulent passer outre. 

Car eux ont bien conscience qu’il s’agit d’une occasion unique de faire venir des stars NBA, et ils n’hésitent pas à proposer des salaires mirobolants, certains de pouvoir amortir l’investissement en augmentant le prix des places.

« Nous pouvons assumer les salaires », explique un directeur sportif. « Et si vous ajoutez l’argent d’un sponsor, vous pouvez facilement retrouver votre investissement en signant Nowitzki ou une autre superstar ».

Le marché chinois est en effet gigantesque et offre des perspectives économiques incroyables, surtout que les clubs sont certains, même en augmentant le prix de leurs places, de faire salle comble s’ils réussissent à attirer Kobe Bryant ou Dwyane Wade.

Reste donc le problème des règles instaurées par la ligue qui interdiraient toute clause de retour en cas de fin de lockout et qui n’autoriseraient à signer qu’un seul joueur sous contrat en NBA par équipe. Mais, là encore, les clubs chinois ont une solution.

« Depuis que ces nouvelles règles sont discutées, le sentiment est que nous pouvons faire deux contrats, le vrai [qui sera négocié avec le joueur] et l’officiel qui sera envoyé à la ligue », explique un autre directeur sportif. « Nous pensons que nous pouvons avoir un accord privé avec le joueur. Quand le lockout sera fini, nous le libérerons simplement ».

Une tactique dangereuse mais dont les clubs chinois sont habitués, eux qui passent leur temps à signer et à remplacer des joueurs durant l’année. En quoi est-ce différent, se demandent les dirigeants ?