NBA 12/13 : AVEC UN KOBE BRYANT PASSEUR , LES LAKERS RETROUVENT LE SOURIRE

Enfin. Enfin les Lakers enlèvent le costume de la honte pour revêtir celui du soulagement. Face à la raquette du Jazz, les Angelenos ont sorti le bleu de chauffe et montré l’envie pointée du doigt par Mitch Kupchak. Kobe Bryant montre l’exemple en frôlant le triple-double (14 pts, 14 passes et 9 rebonds) et comme par hasard le reste de la troupe lui emboîte le pas. Avec 53,8% de réussite et 45 prises, LA se rassure (102-84).

Dwight Howard réclame du positivisme et ne veut plus des ondes négatives ! Mais les Lakers n’ont pas seulement besoin d’un nouveau slogan, du genre « Le rêve est encore possible ». Encore faut-il que le produit soit bon. Et vendredi, il l’a été. Comment ? Sur l’autel de la seule vérité possible pour les Angelenos : le collectif.

Collectif, Kobe Bryant distribue 14 passes

Symbole rarissime de cet élan hégémonique, les 14 assists de Kobe Bryant. Aucune erreur de frappe dans cet énoncé statistique. Le chiffra va faire jaser, en attendant il a fait gagner une équipe qui depuis un mois flirte au quotidien avec la crise de nerfs. Ceux de Jim Buss réclamaient une victoire, rien qu’une seule. Il peut la savourer, OKC débarque en ville dimanche et encore une fois, les Lakers se jaugeront.

Le trébuchet dominical affichera bien vite de quel côté penche la balance. Mais demain est un autre jour et vendredi soir, face à un Jazz battu dans la bataille du rebond, LA se concentre sur le verre à moitié plein. Dwight veut des sourires, des « good vibes » comme dirait un rappeur de bas étage de South Central. Cette sortie franchement réussie les amènent sur un plateau. Après 36 minutes, la joute était scellée alors que Kobe comptait déjà 12 caviars. Mué en passeur, le Black Mamba a regardé Metta World Peace (5/11 à 3 pts) en fin de troisième quart temps puis Pau Gasol (15 pts à 7/8) annihiler les tentatives de retour du Jazz, trop maladroit (42%) et laxiste sous les panneaux pour capitaliser sur ses 14 interceptions. Malgré ses cinq éléments en double figure, aucune menace offensive n’a pu déstabiliser la défense sud-californienne.

Un succès qui fait du bien aux Lakers

Encore une fois sur le banc, l’intérieur espagnol enfile 3 paniers consécutifs pour créer l’écart décisif à l’aune d’un money-time qui n’aura pour mérite que de mettre en valeur Steve Nash et Dwight Howard. Avec une épaule encore fragile, même si opérationnelle, le pivot All Star a fait le boulot dans la peinture avec 13 rebonds pour accompagner ses 17 points. Dans cette soirée festive, Jodie Meeks a en profité pour quitter le purgatoire, se montrant très utile pour conforter les Lakers dans leur domination.

Sur le papier, ce succès est soyeux. Sur le parquet, il a été solidaire. Combien de temps cela va-t-il durer ? Si quelqu’un a la réponse…